Alec Jonathan Fox

Quoi de mieux que de se faire réveiller au beau milieu d’un rêve paisible par du Hard Rock à cinq heures du matin, alors que vous détestez plus que tout ce genre de musique, un mal de crâne insupportable dut à l’une des nombreuses soirées alcoolisées achevés très tôt dans la matinée à laquelle j’avais participé. C’est ainsi que je commençais ma journée, une journée que j‘aurais dut passer au lycée, oui mais pour le moment c‘était les grandes vacances et les cours n‘avaient pas encore débutés alors je profitais de mes vacances. Sortir seule le matin puis revenir tard la nuit accompagné d‘un jeune homme naïf avec qui je m‘amuserai quelques jours ou alors d‘une simple histoire d‘une nuit sans plus d‘importance. Je sortis de mon lit, encore endormi pensant qu‘il était un peu plus de onze heures du matin, après avoir été réveillé par mon voisin du dessus. Qui pouvait bien écouter ce genre de musique aussi tôt. Rien n‘aurait put me faire deviner que je sortais de mon lit une heure seulement après y être entrer. Vous avez beau habité dans un beau quartier, dans un appartement de luxe, ce n’est pas pour autant que vous ne pouvez être déranger. Qu’est-ce que je pouvais adorer la vie dans un appart et qu’est-ce que les voisins pouvaient se monter gentils, surtout le fan de Rock du dessus, toujours à faire des fêtes tôt le matin, non mais il était complètement dérangé celui-là. La nuit s’était fait pour s’amuser et le matin pour dormir, certains jeunes pouvaient se montrer.. Pitoyable ! Je partis donc un seul œil ouvert, marchant dans le noir, j‘aurais aussi bien put m‘endormir sur place que sa n‘aurait rien changer, une douleur au crâne insupportable. Quand est-ce que la gueule de bois déciderait de partir de ma vie ? Comme chaque soir, j‘étais partit à l‘une des soirées donnaient dans cette toute nouvelle ville pour moi, Londres, une soirée à laquelle je n’avais pas été conviée, évidement. J’avais beaucoup but, comme à toutes soirées, j’avais ensuite passé la nuit avec un homme d’une trentaine d’années avant de partir très tôt ce matin sans rien laissé derrière moi. À quoi bon, je ne comptais pas passé ma vie avec un trentenaire ! Mais m’amuser était la seule chose qui me préoccupé, alors avoir la gueule de bois le matin n’était pas si grave que ça, du moins quand j’y repensais, après tout il y a des conséquences à chacun de vos actes. Je me fis alors couler un bain, histoire de me réveiller un peu plus, passer toute la journée à dormir n‘était pas une option envisageable. Après avoir passer un bon moment dans le bain, à dormir à moitié dans l’eau brulante et après m’être lavé, j’enfilais un peignoir avant de repartir dans ma chambre, réveillé à présent, du moins un peu mieux. C’est alors que je vis le réveil poser sur ma table de nuit qui indiquait six heures moins quart du matin. Soupirant je me laissai tomber sur le lit, avant de me rendormir doucement la fatigue eut raison de moi, les cheveux dégoulinant de partout, trempé comme une éponge, mais le manque de sommeil était plus important maintenant que le fait d‘être malade. Faut bien payer nos médecins.

Quelques minutes plus tard, ou plus de temps après. Des rayons de soleil vinrent m’éblouir alors que j’étais en train de dormir paisiblement. Je ne pus dire combien de temps était passé depuis le réveil très matinale que mon voisin m’avait fait subir, mais j‘étais beaucoup plus réveillé maintenant. Ouvrant les yeux rapidement je posai automatiquement mon regard sur le réveil. Déjà midi, sortant tranquillement du lit, je pris une jupe légère arrivant un peu plus haut que les genoux, un haut normal avec un dos-nus, des sous-vêtements et je partis m‘habiller. Je regardais mon reflet dans le miroir, j’avais connu des jours meilleures, de petites cernes étaient apparut sous mes yeux bien que j‘avais pas mal récupéré, mes cheveux avaient séché de façon assez étonnante, partant dans tous les sens. Attrapant une brosse j’entrepris de me les coiffer, les laissant détachés, ce qui ne prit finalement pas tant de temps que ça et le résultat n‘était pas si effrayant. Je me maquillais alors, un peu de fond de teint histoire de masquer mon manque de sommeil, du crayon et du mascara pour mettre un peu plus mes yeux en valeurs, une touche de fard à paupières et un peu de gloss sur mes lèvres déjà pulpeuse. Je sortis alors enfilant des escarpins avant d’attraper un de mes sacs à main de mettre dedans mon portable, porte-monnaie, clefs, cigarettes, et autres objets en tout genre qui ne me servirait pas à grand-chose pour une journée en ville. Le soleil était bien présent aujourd’hui, comme la plupart du temps, alors je ne pris aucune veste, laissant mes épaules nues. Je sortis donc, un sourire aux lèvres. Tout en marchant j’enfilais déjà des lunettes de soleil. Je n‘avais encore aucune idée de ce que je ferais pendant la journée, mais elle s‘annonçait.. Pleine de surprise, de nouvelles rencontres et peut-être l’âme sœur, une relation d’une semaine devrait convenir à mes besoins pas besoin de plus, après tout nous sommes sur terre, pas dans un conte de fées.

Clope à la bouche, je marchais toujours dans les rues bondés de Londres, souriant à quelques passants, parlant avec certains hommes que je ne connaissais de nulle part, une journée des plus banales, c‘était les vacances et ça se voyait, beaucoup de parents affolés par leurs enfants qui courraient partout, des accros du shopping, ainsi que quelques mecs qui parlaient entre eux ou alors un couple par-ci par-là qui se bécotait, tiens lui c‘était le mec d‘hier avec sa femme surement. Personne ne se demandait pourquoi j’étais seule, sans compagnie d’une bande d’amie qui me suivrait pour un rien, s’était ça d’habiter dans une grande ville. Aucun compte à rendre, puis les amies je m’en passerais, j’avais l’argent, la beauté, que demandez de plus à la vie. Pas grand-chose. J’étais alors arrivée dans l’un des parcs de Londres, un endroit plein de verdure, je ne comptais que passer après tout il y avait deux entrées et l’autre menait à une rue bondée de magasins de haute couture. Je marchais donc tout droit, ne me rendant même pas compte que j’avais bousculé une personne, lorsque quelqu’un me parla, je me tournai alors. Elle avait parlé assez fort pour pouvoir se faire entendre, car j’étais à quelques mètres d’elle et d’une petite fille. Je ne devais pas me prendre pour le centre du monde, il y avait des personnes autour de moi, mais très chère ce n’était pas mon but, me prendre pour le centre du monde. Je n’avais pas besoin de cela pour avancer dans la vie. Je m’approchai donc de la jeune femme qui m’avait parlé la regardant droit dans les yeux, non je ne la reluquais pas, de haut en bas la jugeant sur son style vestimentaire. Je n’étais pas tombé si bas, je fis alors un petit sourire à la jeune fille avant de dire d’une voix des plus normales, d’un ton détendu.

Hope : « Je vous pris de m’excuser, le centre du monde vous dites. » Je releva mes lunettes de soleil du bout des doigts, un simple signe de politesse pour qu’elle voit que je la regardais elle et non quelqu’un d’autre. Le vouvoiement était voulut, elle avait mon âge c’est vrai, mais paraître poli, c’était essentielle. « Le soleil est haut dans le ciel aujourd’hui, un sourire devrait s’étendre sur vos lèvres, après tout, un temps qui pourrait être idéal pour une pause photographie. Mais l’obligation de vous mettre en valeur en critiquant quelqu’un et plus fort qu’une envie de photo. Le monde est cruel, la perte d’un être cher, surement ou le simple fait de se sentir seule, quoique accompagné par une jolie demoiselle dois-je dire, mais si c’est le cas, je n’y suis absolument pour rien. »

Je lui fis alors un bref sourire, non péter un câble en plein milieu du parc n’était pas mon intention, surtout pour une simple broutille. J’avais bousculé, la petite-fille qui l'accompagner et elle avait l’air de l’avoir mal pris, ou alors j’avais mal interprété son comportement. Je la quittais alors des yeux un bref instant, posant mon regard sur la petite qui me regardait, je me baissais alors, me mit à sa hauteur.

Hope : « Tu sais, je comprends que tu sois vexer pour ta glace. Mais voyons, tu veux être jolie derrière cette objectif. » Je désignais l’appareil dans les mains de l’inconnue. « Et bien, si j’étais toi je ne mangerais pas trop de glace, tu devrais d’ailleurs me remercier, Fais attention avec qui tu restes petite. L’apparence c’est important et ce n’est pas en mangeant des glaces que tu deviendras jolies. Donc je prends cet air étrange pour un remerciement. » Je baissais alors d’un ton, mais je voulais tout de même que la jeune femme à côté de nous entende. « Si tu veux être aussi seule et donc aussi chiante que la file avec qui tu étais, et bien.. Pars t’acheter une glace. Après tout, sans un physique potable, on reste seule ou avec des enfants, pas de petits-amis, pas d‘amis, la vie est dure, tu devrais comprendre. Tu veux cette glace et bien.. » Je sortis alors un billet, le montrant. « Et bien, pars te l’acheter mais sans mon argent, Choupinou. »

Je me relevais donc, j’aimais pas les enfants une perte de temps tous ces mômes.